Nous continuons sur un plateau avant de redescendre vers le Drâa, blanchi par le sel. Preuve qu’ici, il y a très longtemps, la mer était présente.









Nous continuons sur un plateau avant de redescendre vers le Drâa, blanchi par le sel. Preuve qu’ici, il y a très longtemps, la mer était présente.
Nous quittons le camp pour continuer entre dunes et hamada, un plateau rocheux des déserts sahariens. Au sommet, les ruines d’un village ancien qui était entouré d’une grande muraille. Au loin, sous les bâches en plastique, les pastèques poussent. Puis à l’horizon, la frontière algérienne.
La plus grande partie du Sahara est composée de regs, immenses surfaces d’érosion parsemées de cailloux usées par le vent, ou de grands plateaux pierreux, les hamadas, coupés de gorges profondes qui se terminent par des vallées souvent asséchées. Elles ont été creusées à des époques où les oueds (rivières) coulaient vers de vastes dépressions où se trouve accumulé le sable qu’ils ont charrié. Les ergs (ensemble de dunes) sont assez rares au Maroc.
Une fois sortis du village, nous longeons un grand plateau entouré de palmeraies. Puis nous arrivons à Tidiri au pied d’une montagne, le Larjam. Nous campons tout près de l’oued Drâa dans les dunes.
Des dunes de Nasrate, après une nuit plutôt fraîche mais bien étoilée, nous reprenons la marche. Nous traversons les petites dunes, la palmeraie, et enfin le bord de la vallée pour rejoindre le village de Zaouiat Sidi Saleh.
L’avion a atterri à Ouarzazate. Le lendemain, nous avons roulé vers le Sud-Est en traversant des villages berbères . Le cuisinier nous attendait pour le déjeuner à Tagounite. La marche a commencé au milieu de nombreux dattiers pour rejoindre la vallée du Drâa. Nous avons rejoint les dunes de Nasrate pour notre première nuit en bivouac.
Originaire d’Arabie, le dromadaire aurait été introduit en Afrique du Nord au III ème siècle. Infatigable voyageur, il peut vivre jusqu’à 25 ans. Lorsqu’il est déshydraté, sa bosse s’amaigrit à mesure qu’il épuise ses réserves de graisse. Cent litres d’eau sont nécessaires pour apaiser sa soif après une semaine passée sans boire. Durant l’hiver, il se contente de dévorer les plantes sans se soucier des épines. Sa laine est tissée pour confectionner des burnous.