Après les dunes d’Elhnichate, nous retrouvons l’Oued, le bord de la rivière, pour retrouver la palmeraie d’Elkhouzlane et quelques villages. Nous découvrons aussi la palmeriae de M-Hamid et de ses nombreux ksours, les villages fortifiés. Nous voyons bien la différence entre les palmeraies irriguées par l’eau du Drâa et les autres. Cette eau provient du lac de Ouarzazate. Lachée environ une fois tous les 3 mois, elle met environ 15 jours pour arriver aux palmeraies situées plus au Sud.









A la fin du moins d’août, au cœur des palmeraies, les coups de machette résonnent d’arbre en arbre. Les grappes de dattes, cueillies juste avant maturité, tombent sur de grandes toiles étendues au sol. Un bon palmier peu produire jusqu’à 50 kilos de dattes, dont il existe un grand nombre de variétés. La plus réputés au Maroc est la medjoul du Tafilalet, une datte très sucrée, fine et savoureuse.
Merci de nous faire partager ce qui est trop loin de nous.
Effectivement la végétation souffre, et à observer au pied des arbres la végétation reprendre, réagir, tenter de subsister, on en déduit que les repousses doivent suivre le rythme des lâchers d’eau des barrages amont… Les constructions faites de pisé, c’est à dire en terre crue liée par un peu d’eau et compactée, se désagrègent. Sécheresse, ensoleillement comme fortes pluies délitent ces constructions au point que des matériaux moins isothermes comme la tôle ondulée sont utilisés pour colmater les brèches… Qui voudrait vivre dans de telles contrées ? nous mêmes serions capables d’y survivre ? Nous ferions sans doute comme eux, mais nous nous pouvons voyager, nous avons un passeport. Mais eux ?…