Mardi 16 juillet, nous sommes partis de San Martino di Castrozza prendre le télécabine puis le téléphérique. Nous sommes arrivés sur le spectaculaire et immense haut plateau l’Altopiano des Pale di San Martino qui inspira l’écrivain Dino Buzzati pour son roman le désert des tartares.
Par les sentiers 702 et 715, nous sommes arrivés au refuge Pradidali. c’est après que nous avons longé les 2 via ferrata. Arrivés au refuge del Velo, nous sommes redescendus par les jolis sentiers bien verts 721 puis 725.
Via ferrata Bolver Lugli
Cette ferrata, du nom de la riche famille qui la finança, gravit le versant qui regarde San Martino. Elle emprunte une ancienne voie d’escalade.
Dimanche 14 juillet, nous avons choisi de randonner. Pas de via ferrata. Nous sommes partis à l’ouest de Madonna Di Campiglio pour monter jusqu’aux lacs : Di Nambino (1768 m), Serodoli (2370 m) Gelato (2393 m) et Lambin (2324 m). nous avons donc suivi les sentiers 217 pour monter puis 232 et 269 pour redescendre jusqu’au niveau du lac di Nambino. En face de nous, le massif de la Brenta.
C’est en juillet 2019 que nous sommes partis 3 semaines gravir les sommets des Dolomites. Nous avons commencé par le massif de la Brenta et par la via ferrata Gustave Vidi. Départ de Madonna di Campiglio (Campo Carlo Magno) pour la station Grostè (2438m) en télécabine. Arrivée au refuge Grostè G Graffer (2261m)
2 – La Via Del Bocchette
Sentero Benini + Bocchette Alte
Bochette Centrali + retour
Nous avons terminé la via delle Bocchette en prenant la Bochette centrali à partir du refuge Alimonta (2580m).
Les orages étaient menaçants. La chaleur toujours intense. Nous sommes sortis par le Nord du Makay et avons retrouvé des rizières puis un village. Des enfants nous suivaient, nous observaient. Tout le village est venu s’asseoir en face de nous pour assister à notre diner puis nous avons été invités à danser par le maire et sa femme.
Le retour à l’aéroport
Il a fallu 3 jours pour revenir à Tananarive. Le 1er jour, de la piste, du sable. Le 4X4 s’est enlisé et il a fallu prendre un taxi brousse déjà bondé. Nous nous sommes arrêtés dans les villes de Miandrivazo puis d’Antsinabe, ville fraîche à 1400 m d’altitude. Elle est surnommée « Vichy malgache » car c’est une ancienne ville thermale. Le prestigieux hôtel des Thermes accueillit autrefois le roi du Maroc, Mohammed V en exil.
Nous n’avons pas pu avoir de places pour prendre l’avion à Tuléar à la fin du séjour. Du coup, nous avons traversé le Makay du sud vers le nord. Nous avons remonté le courant au lieu de descendre le cours d’eau. Et il a fait très chaud ! C’était la fin de la saison sèche.
Notre campement
Notre guide local et nos porteurs attrapent des anguilles pour nos repas. Chaque soir, assis près du feu de camp, nous buvons du rhum avec du jus de pomme et du gingembre puis nous dinons. Les porteurs dansent en cercle autour du feu.
La pêche à l’anguille
Pour éviter les grosses chaleurs, nous partions très tôt le matin. Nous étions debout avant le lever du soleil.
Lever du soleilUn tombeauUn iguane
Plus au nord, nous nous sommes arrêtés au bord de lacs avec des crocodiles. La chaleur est étouffante !
Nous partons pendant les vacances de la Toussaint : du samedi 19 octobre au dimanche 3 novembre 2019 pour traverser le massif du Makay, dans le Sud de Madagascar.
Le vendredi soir, nous apprenons que notre train pour Roissy est annulé ! grève SNCF. C’est en voiture de location que nous rejoignons Roissy. Arrivée à l’aéroport de Tananarive le dimanche soir. 1ère nuit à l’hôtel. Puis vol interne pour rejoindre Tuléar, ville située à 950 km au sud de Tana, à la fin de la RN7.
L’avion pour Tuléar
A l’aéroport de Tuléar, nous sommes accueillis par Eric, notre guide. Et nous attendons la voiture (climatisée) qui nous amène au village de Rahonira. Il y a pénurie de carburant sur l’île et le chauffeur fait la queue dans les stations essence.
Le lendemain matin, départ dans le pick-up pour une journée de piste ! Nous sommes entassées avec Eric, Thierry, le guide stagiaire et Modeste, notre cuisinier. Pas de Clim, il fait très chaud. A l’arrière, avec nos bagages : 40 kg de riz (c’est la nourriture de base de nos porteurs, matin, midi et soir), 3 poules vivantes. Petit déjeuner dans un « restaurant » au bord de la piste, au milieu de nulle part. En contrebas, une rizière…. Au milieu du parcours, nous avons traversé un fleuve pour reprendre un autre pick-up sur l’autre berge.
Pendant ces deux jours de voyage, nous avons longé le parc national de l’Isalo et admiré de magnifiques baobabs.
Départ dans le sud du Makay
Le massif du Makay (150 x 50km) est un endroit sauvage, pas habité. Il n’existe pas de carte. On ne peut le traverser qu’avec un guide local, qui habite un village à proximité.