Le mont Charvin

D’Ugine, nous avons pris la route du col d’Arpettaz. C’est par une via ferrata que nous sommes arrivés au sommet, à 2409 m. Nous sommes passés par le Golet de la Trouye, un couloir très étroit et raide et par le passage de la Sentinelle. Les câbles sécurisent un itinéraire très alpin. Après des gradins successifs, nous avons longé la crête jusqu’à la croix, au sommet. Nous sommes redescendus de l’autre côté, par le pas de l’Ours, lui aussi câblé. Puis nous avons cheminé longuement pour retrouver la piste qui nous a ramené au col.

La pozzine de Jérusalem

D’Allevard, nous sommes montés nous garer au pont du Veyton. Nous avons longé une longue piste forestière jusqu’au Plan de l’Ours. Puis nous avons emprunté un sentier dans la montée de Tirequeue (Les curistes d’Allevard en excursion s’aidaient dans la pente en tenant la queue des ânes). Après le barrage du Carre, construit dans les années 1950, nous avons marché jusqu’au plateau de Périoule, dans les tourbières, puis dans la pozzine de Jérusalem.

Le lac de la Coche

Nous sommes partis du village de Prabert, en Belledonne. Nous avons suivi la route forestière du Pré de l’Arc jusqu’au parking du pont de la Betta (1294 m). Nous avons suivi le GR 549 et une piste forestière puis gravi le vallon du Muret. Nous avons laissé à notre gauche le refuge d’Aiguebelle pour franchir un ruisseau et monter jusqu’au pas de la Coche (1989 m). Le lac est habité par des tritons.

La Brèche de Roland

C’est une trouée naturelle, large de 40 mètres et profonde de 70 mètres environ, s’ouvrant dans les falaises situées sur le pourtour du Cirque de Gavarnie, dans les Hautes-Pyrénées. Située à une altitude de 2 807 mètres, elle joue le rôle d’un col de montagne qui marque la frontière entre l’Espagne et la France sur toute sa largeur.

Selon la légende, la brèche fut ouverte par Roland, le neveu de Charlemagne, alors qu’il tentait de détruire son épée Durandal en la frappant contre la roche à l’issue de la bataille de Roncevaux. Voyant qu’elle ne se cassait pas, il l’aurait envoyée de toutes ses forces dans la vallée et la légende dit qu’elle se serait plantée dans une falaise à Rocamadour dans le Lot, soit à environ 300 kilomètres en direction du nord-nord-est.

Comme le col de Roncevaux se trouve à environ 100 km plus à l’ouest dans la chaîne des Pyrénées, et en dépit de l’incertitude sur le lieu exact de la bataille, l’appellation est doublement poétique (le lieu n’est pas le bon et le geste est improbable).